L’ARNAQUE VERTE S’ESSOUFFLE
rédigé par Jim Rickards 10 juillet 2024
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Après un bref engouement pour les fausses promesses des véhicules électriques, la nouvelle arnaque verte est déjà en train de s’essouffler.
Ce n’est un secret pour personne : la vaste majorité des élites sont des défenseurs de l’alarmisme climatique, et se sont fait avoir par « l’arnaque verte ».
La question est de savoir si cette préférence est basée sur l’ignorance de la science, un zèle idéologique, un désir délibéré de heurter la croissance, ou par simple cupidité en raison de leurs investissements dans les infrastructures de la nouvelle arnaque verte. La réponse varie au cas par cas.
Le partisan typique de la secte climatique aux revenus élevés – qui comprend les universitaires, les personnalités des médias et les célébrités – ignore probablement qu’il n’existe aucune preuve que les émissions de CO2 soient à l’origine du changement climatique. Les véritables causes sont les cycles solaires, les volcans, les courants océaniques et l’humidité atmosphérique, qui ne sont donc pas imputables à l’homme.
Les alarmistes climatiques raisonnent à l’envers
Le record historique démontre en fait que les périodes de réchauffement produisent un taux de CO2 plus élevé, et non le contraire. Le CO2 ne cause pas le réchauffement. Le réchauffement est naturel.
En d’autres termes, les alarmistes climatiques ont complètement inversé le lien de causalité.
L’alarmisme climatique est basé presque entièrement sur des modèles informatiques, qui dépendent de données intégrées par les modélisateurs eux-mêmes. La qualité d’un modèle dépend donc des données et des hypothèses qui y sont programmées.
Pratiquement tous ces modèles ont surestimé le réchauffement, parfois de plusieurs ordres de grandeur, parce qu’ils reposent sur des hypothèses erronées, qui surestiment l’impact du CO2 sur le climat.
Pourtant, les alarmistes continuent de se reposer sur ces modèles, parce que leurs agendas politiques le requièrent.
Le climat, le nouveau communisme
Il n’y a aucun doute sur le fait qu’un assez grand nombre de néo-marxistes adoptent l’arnaque climatique car ils savent que cela endommage l’industrie américaine, augmente les coûts des consommateurs américains et aide à saper l’économie.
Après la fin de la Guerre froide et l’effondrement du communisme, les collectivistes anticapitalistes ont admis qu’ils devaient promouvoir l’agenda climatique, car la seule façon de lutter contre le réchauffement climatique est l’action collective, nécessitant un effort mondial coordonné qui limite la souveraineté nationale.
Les néo-marxistes sont imperméables aux preuves : ils veulent simplement nous nuire et gaspiller de l’argent dans des éoliennes, au lieu de construire de nouvelles raffineries. Il ne reste plus que les partisans de la cupidité.
L’agenda vert
Ce sont ceux qui ont investi tôt dans les moulins à vent, les modules solaires, les batteries en lithium pour les voitures, les véhicules électriques, les stations de recharge, les crédits carbone et autres infrastructures de l’arnaque climatique. Ils s’apprêtent à gagner des milliards de dollars avec l’aide de subventions publiques extravagantes.
Ils ne se préoccupent pas vraiment de savoir si tout va s’effondrer (mais ce sera le cas), tant qu’ils deviennent riches sur le dos du contribuable. Ce comportement est clair. Ce qui n’est pas clair, c’est la mesure dans laquelle les escrocs de la nouvelle économie verte utilisent votre argent.
Le meilleur exemple à prendre est le multi milliardaire Larry Fink, qui dirige le gigantesque fonds d’investissement BlackRock. Fink promeut l’arnaque écologique, ainsi que les quotas raciaux, la diversité, l’équité et l’inclusion, et la suppression du financement de la police.
Il a droit d’avoir ses propres opinions. Mais a-t-il le droit de poursuivre son programme radical avec l’argent des fonds de pension d’États et d’institutions conservateurs ? Sans surprise, Fink et ses collègues essuient en ce moment un retour de bâton.
De plus en plus de gestionnaires de fonds de pension d’États retirent leurs fonds de BlackRock et autres gestionnaires d’investissement, qui mènent des politiques d’extrême gauche contraires aux intérêts de leurs bénéficiaires.
La supercherie des voitures électriques
Une grande partie de l’agenda climatique concerne les véhicules électriques. Je vous mets en garde depuis des années en vous disant que les véhicules électriques ne seront jamais une solution de transport pour plus d’une poignée d’entre nous. Elles ne sont rien de plus que des voiturettes de golf améliorées qui valent 70 000 $ ou plus.
Tout d’abord, les voitures électriques ne réduisent pas les émissions de dioxyde de carbone. La voiture en elle-même n’en émet pas, mais elle est chargée grâce à l’électricité de centrales électriques qui, elles, en émettent.
Les batteries sont faites avec des produits chimiques et des métaux (lithium, cobalt, cuivre ou nickel) provenant d’exploitations minières qui utilisent des quantités astronomiques d’eau et d’électricité pour extraire ces matériaux nécessaires.
Il faut des milliers de tonnes de minerais pour extraire suffisamment de minéraux essentiels à la fabrication d’une batterie. Les voitures électriques ne chargent pas par grand froid et les batteries ne tiennent pas la charge. L’autonomie est largement surestimée pour plusieurs raisons, notamment le chauffage des voitures électriques qui décharge les batteries. Avec les moteurs à combustion interne (MCI), les moteurs produisent de la chaleur, qui est facilement répartie dans la voiture pour avoir un habitacle confortable, sans énergie supplémentaire requise.
La valeur de revente des véhicules électriques est proche de zéro parce que les acheteurs doivent débourser 25 000 $ pour remplacer leur batterie une fois les sept ans du véhicule dépassés. La liste des désavantages se prolonge encore.
La plupart des Américains n’ont pas adopté les voitures électriques, car ils en ont compris les désavantages. Pourtant, certains d’entre eux ont cédé aux fausses promesses du transport à zéro émission et d’autres arguments douteux revendiqués par les arnaqueurs écologistes. A présent, même les acheteurs convaincus par les voitures électriques ouvrent les yeux.
Rendez-moi ma voiture thermique
Une nouvelle étude de l’entreprise McKinsey and Co. montre que 29% des propriétaires de voitures électriques dans neuf économies majeures regrettent leurs véhicules thermiques. Uniquement aux Etats-Unis, ils sont 46%.
Les représentants de McKinsey ayant mené l’étude admettent être « surpris » par les résultats. Cela montre à quel point les experts de McKinsey sont aussi biaisés à l’égard des voitures électriques que les acheteurs interrogés.
En décortiquant les résultats, 45% des interrogés pensent que les voitures électriques sont trop chères, 33% avouent avoir des soucis de recharge et 29% sont inquiets de l’autonomie limitée des véhicules.
En réalité, la voiture électrique a été inventée en 1837 et a atteint son pic de popularité en 1910, juste avant la production en masse de voitures à combustion interne par Henry Ford. Le public américain ne s’est pas trompé lorsqu’il a adopté en masse la Ford T.
Il semble qu’ils aient à nouveau raison après un bref engouement pour les fausses promesses des véhicules électriques. En fin de compte, la nouvelle arnaque verte est en train de s’essouffler.
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Le changement climatique est normal et naturel et ne peut être contrôlé
Publié le mai 3, 2024 par hervek
Par Frits Byron Soepyan − Le 30 mars 2024 − Source Real Clear Markets
La NASA a affirmé que “la Terre se réchauffe à un rythme sans précédent” et que “l’activité humaine en est la cause principale”. D’autres ont proposé de dépenser des milliards de dollars pour contrôler le climat. Mais sommes-nous responsables du changement climatique ? Et que pouvons-nous faire pour y remédier ?
“Le climat de la planète Terre n’a jamais cessé de changer depuis la genèse de la Terre, parfois relativement rapidement, parfois très lentement, mais toujours sûrement”, déclare Patrick Moore dans Fausses catastrophes invisibles et menaces de malheur. Espérer un “climat parfait et stable” est aussi futile que d’espérer que le temps sera toujours le même et agréable, tous les jours de l’année, pour toujours.
En d’autres termes, le changement climatique est normal et naturel, et vous pouvez oublier de le contrôler.
Par exemple, les cycles solaires, déterminés par le champ magnétique du Soleil sur des périodes de 8 à 14 ans, exercent une influence majeure sur le temps et le climat. Ils libèrent des quantités variables d’énergie et produisent des taches solaires sombres à la surface du Soleil. Les effets des cycles solaires sur la Terre varient, certaines régions se réchauffant de plus de 1°C et d’autres se refroidissant.
Les changements climatiques résultent des variations de l’interaction de l’énergie solaire avec la couche d’ozone de la Terre, ce qui influence les niveaux d’ozone et les températures stratosphériques. Celles-ci, à leur tour, influencent la vitesse des vents d’ouest en est et la stabilité du vortex polaire. Le fait que le vortex polaire reste stable et proche de l’Arctique ou qu’il plonge vers le sud détermine si les hivers aux latitudes moyennes de l’hémisphère nord sont rigoureux ou doux.
Outre les cycles solaires, il existe trois cycles de Milankovitch dont la durée varie de 26 000 à 100 000 ans. Ils comprennent l’excentricité, ou la forme, de l’orbite elliptique de la Terre autour du Soleil. De petites fluctuations dans la forme de l’orbite influencent la durée des saisons. Par exemple, lorsque l’orbite ressemble davantage à un ovale qu’à un cercle, les étés de l’hémisphère nord sont plus longs que les hivers et les printemps plus longs que les automnes.
Les cycles de Milankovitch impliquent également l’obliquité, c’est-à-dire l’angle d’inclinaison de l’axe de la Terre. Cette inclinaison explique l’existence de saisons, et plus l’inclinaison de la Terre est importante, plus les saisons sont extrêmes. Des angles d’inclinaison plus importants peuvent entraîner la fonte et le recul des glaciers et des calottes glaciaires, car chaque hémisphère reçoit plus de rayonnement solaire pendant l’été et moins pendant l’hiver.
Enfin, la Terre en rotation, telle une toupie, oscille légèrement sur son axe. Connu sous le nom de précession, ce troisième cycle de Milankovitch provoque des contrastes saisonniers plus marqués dans un hémisphère et moins marqués dans l’autre.
Les courants océaniques et éoliens, qui se déplacent de l’espace vers la Terre, influencent également le climat.
Par exemple, en temps normal, dans l’océan Pacifique, les alizés soufflent d’est en ouest le long de l’équateur, poussant les eaux de surface chaudes de l’Amérique du Sud vers l’Asie. Lors du phénomène El Niño, les alizés faiblissent et les eaux chaudes s’inversent, se déplaçant vers l’est et la côte ouest des États-Unis. D’autres fois, pendant La Niña, les alizés deviennent plus forts que d’habitude et davantage d’eau chaude est poussée vers l’Asie. Aux États-Unis et au Canada, ces phénomènes font que certaines régions deviennent plus chaudes, plus froides, plus humides ou plus sèches que d’habitude.
Outre El Niño et La Niña, il existe également l’oscillation nord-atlantique, qui est due à une faible pression atmosphérique dans l’océan Atlantique Nord, près du Groenland et de l’Islande (connue sous le nom de dépression subpolaire ou dépression islandaise), et à une forte pression atmosphérique dans le centre de l’océan Atlantique Nord (connue sous le nom d’anticyclone subtropical ou d’anticyclone des Açores). La force relative de ces régions de basses et hautes pressions atmosphériques influe sur le climat de l’est des États-Unis et du Canada, ainsi que sur celui de l’Europe, en influençant à la fois les températures et les précipitations.
De même, c’est grâce aux cellules de Hadley que la Terre possède des forêts pluviales équatoriales délimitées par des déserts au nord et au sud. Comme le soleil réchauffe le plus la Terre à l’équateur, l’air de part et d’autre de l’équateur est plus froid et plus dense. Par conséquent, l’air frais souffle vers l’équateur tandis que l’air équatorial chaud et moins dense s’élève et se refroidit, libérant de l’humidité sous forme de pluie et créant une végétation luxuriante. L’air ascendant et plus sec atteint la stratosphère en soufflant vers le nord et le sud pour s’installer dans les régions rendues arides par le manque d’humidité atmosphérique.
Ces phénomènes et d’autres qui influencent notre climat échappent largement au contrôle de l’homme.
Frits Byron Soepyan
Associé scientifique et de recherche à la CO2 Coalition, Arlington, VA, est titulaire d’un doctorat en génie chimique de l’université de Tulsa et a travaillé comme ingénieur en systèmes de traitement et chercheur dans des projets liés à l’énergie