Emeutes en Grande-Bretagne: l’acte II du Brexit a commencé
Par Edouard Husson 5 août 2024
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L’acte II du Brexit a commencé, de manière soudaine. Les émeutes qui secouent la Grande-Bretagne suite à l’assassinat de trois fillettes par un ont cueilli à froid le nouveau Premier ministre Keir Starmer. Comme il s’agit d’abord d’une révolte de jeunes gens issus de la classe moyenne blanche, le Premier ministre a eu beau jeu de dénoncer “l’extrême droite” – avec les Russes en embuscade! Mais ce pur produit de l’Etat profond anglo-américain qu’est Starmer ne voit pas que le peuple britannique considère avoir été floué après le Brexit: il avait réclamé la fin de l’immigration massive. Conservateurs et travaillistes leur auront finalement imposé le contraire: plus de mondialisme (donc d’immigration) pour compenser la sortie de l’UE. Le Royaume-Uni est déstabilisé par l’effet en retour d’une révolution démocratique inachevée.
A première vue, il s’agissait d’un fait divers: une attaque mortelle au couteau par un homme d’origine rwandaise, lundi 29 juillet, à Southport en Angleterre. Trois petites filles y ont trouvé la mort et huit personnes ont été blessées.
Rapidement, tout a dérapé, pour aboutir à de violentes émeutes qui de sont déjà étendues de l’Angleterre à l’Irlande.
Les émeutiers blâment les musulmans. Le gouvernement accuse les Russes.
Rapidement, la rumeur s’est répandue, en particulier par les réseaux sociaux, que le meurtrier des trois fillettes était de confession musulmane. A partir de jeudi 1er août, des émeutes urbaines ont commencé: des groupes de jeunes hommes anglais manifestant leur colère contre les immigrés en général et les musulmans en particulier.
Les émeutiers ont affronté la police à mains nues; mais on a vu surgir des groupes se réclamant de l’Islam et disposant de matraques. Des affrontements ont eu lieu; les émeutiers anglais se plaignant de ce que la police ne les protégeait pas et passait, en fait, plus de temps à les affronter qu’à empêcher les étrangers , musulmans en particulier d’avoir recours à la violence.
De fait, tandis que les émeutiers ont pratiqué sans doute des amalgames rapides, le gouvernement, lui, sombrait dans la caricature, ne faisant rien pour élucider le crime de Southport et passant son temps à dénoncer “l’extrême droite” derrière les manifestations. Avec, bien entendu, le cliché de propagande anti-russe qui convient:
Encore mieux:
L’acte II du Brexit vient de commencer
Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l’Allemagne.
L’immigration fait exploser les démocraties en Europe
11 août 2024 P.-A. Pontoizeau ESPRITS LIBRES 84
Une classe politique anglaise ouvertement hostile à son peuple indigène
Le Premier ministre travailliste anglais a violé les principes de séparation des pouvoirs et personne n’a rien dit. L’exécutif décide à la place des juges de libérer des condamnés pour libérer des places de prison. Où sont les juges ? L’exécutif ordonne une campagne d’arrestations et de répression contre des manifestants en intimant l’ordre de juger très sévèrement. Là encore où est la liberté du pouvoir judiciaire ? L’exécutif oublie les victimes et prend la défense immédiate des communautés musulmanes en Angleterre. Où est la démocratie ? La cause immigrationniste conduit donc à diaboliser, une fois encore, ceux qui s’opposeraient aux conséquences quotidiennes de l’immigration alors que ce phénomène n’a pas donné lieu à des lois ou des référendums. Les populations indigènes sont donc expulsées de l’espace démocratique et leurs réactions sont rejetées, avant d’être expulsées des territoires à majorité musulmane et d’être parquées dans des zones de réserves ; c’est inéluctable en l’état.
Le refus de la plainte, signe la mort de l’esprit démocratique
En Suède, comme dans d’autres pays, les indigènes fuient leur propre pays avec une émigration de plus en plus importante. On vote avec ses pieds en quittant son pays devenu inhospitalier. Combien de jeunes Français vont en Australie, au Canada, etc. (secret bien gardé). Et la violence est partout. La classe politique incluant même Charles III d’Angleterre condamne son propre peuple au silence, n’exprimant aucune compassion pour les crimes, ne demandant aucune justice particulière pour ces assassinats qui révulsent l’honnête homme. Non, il faut réprimer ces mauvais sentiments et haïr la haine des haineux qui se scandalisent des crimes. L’immigration inverse les valeurs et surtout, elle tue la plainte, ce signe dont Tocqueville nous disait qu’il est le signe distinctif d’une société démocratique qui sait entendre et répondre aux plaintes et souffrances des populations. Refuser sa compassion à la plainte, c’est évidemment soutenir le droit du plus fort à faire ce qu’il veut, c’est se soumettre à la violence gratuite de ceux à qui l’on a accordé le privilège de la terreur sur autrui.
La négation du droit des gens, c’est le privilège du colon-migrant sur les autochtones
Les colons ont toujours des privilèges au détriment du droit des gens. Le pape François ne se souvient même pas des missionnaires d’Amérique et du droit des gens construit par des théologiens charitables et clairvoyants, pour défendre les Indiens de leur destruction. Le droit des gens, chez nous est aujourd’hui bafoué, au nom de ce même privilège du colon déguisé en migrant. En invisibilisant les crimes au couteau et les menaces d’attentat qui entraînent l’annulation des concerts viennois de la star Taylor Swift, les oligarchies européennes font le choix du déni des souffrances et des plaintes. Toute réaction interrogative ou hostile à l’immigration est impossible, comme si l’immigration était un thème en dehors du débat démocratique, une cause idéologique et sectaire qui ne supporte pas la moindre remise en cause. Cet état de fait que nous observons partout en Europe révèle que la démocratie est morte en Europe. Il va falloir un peu plus de détermination pour aborder avec conviction ce sujet pour faire basculer l’opinion, car les tergiversations des personnalités de la prétendue droite témoignent malheureusement de leur propre soumission. Le droit des gens est le signe même de la démocratie sur leur territoire. Il est mort !
Le racisme permanent sans complexe fait exploser les principes démocratiques du droit des peuples
La manipulation raciste et colonialiste est de plus en plus vulgaire et grossière, comme ces propos d’un prétendu humoriste : Philippe Caverivière (lien ci-après : caverivière – Recherche Google)
On nous vante la beauté et l’efficacité sportive de la diversité. Si le propos n’est pas intrinsèquement raciste, il faut se pincer très fort. En usant de ces arguments, c’est une guerre des races qui est pratiquée, une injonction à un métissage motivé par une théorie des races. Peut-être Philippe Caverivière devrait-il s’intéresser aux prix Nobel de physique, de chimie, aux médailles Fields en mathématique en vertu de son critère de diversité. Là, le résultat pourrait susciter d’autres commentaires tout aussi racistes mais tout aussi fondé que le sien. Or, le sport n’est pas la puissance des nations : c’est la physique, l’ingénierie, la chimie, la médecine, l’économie. Un site sioniste dénombrait il y a quelques années les prix Nobel d’origine juive et d’origine arabe. Je laisse le lecteur deviner la conclusion. Ces considérations sont au bout du compte l’inverse même de l’esprit démocratique dont Rousseau aimait à rappeler qu’il suppose des populations très homogènes et soudées sur des petits territoires, soit tout l’inverse de ces empires coloniaux nostalgiques de leur possession et dont nos oligarchies rêvent encore de nous imposer le mélange des populations pour se persuader d’être encore l’Universel, au prix du sacrifice de la démocratie, jour après jour.
La démocratie détruite par des colons théocratiques
Personne ne peut nier que les temps actuels deviennent grossièrement antidémocratiques. En France, en Angleterre, en Allemagne, les indigènes subissent des persécutions systématiques et leur opinion est stigmatisée, leur avis méprisé. L’étranger est par construction bon, le bienvenu, l’espoir et le talent. Bref, nous savons tous en regardant les milices mahométanes manifester en Angleterre qu’il n’en sera pas ainsi. Le temps démocratique s’éloigne, sans comprendre la motivation de cette oligarchie qui court à sa propre perte, sans doute du fait d’une haine inextinguible de la société européenne et de la religion qui l’a constituée, prête à se soumettre à la théocratie mahométane.
Adieu chrétienté, adieu respect de la personne humaine et des femmes, adieu esprit de liberté et de démocratie. La partition des territoires est sans doute inéluctable. Il faut s’y préparer et instituer de nouvelles aires politiques. Seul le droit des autochtones pourra nous sauver ; mais même la droite ne le comprend pas. Triste sort et triste sire.
Pierre-Antoine Pontoizeau
Derrière les émeutes, le grand changement démographique du Royaume-Uni
Selon les données de l’équivalent britannique de l’Insee en 2021, le nombre de personnes s’identifiant comme blanches a diminué d’environ 500 000 en une décennie au Royaume-Uni et moins de la moitié des habitants se considèrent chrétiens.
avecPatrick Stefanini 13/08/24
Atlantico : Selon l’ONS et les données du recensement de 2021, 2/3 des Londoniens sont issus d’une minorité ethnique. Et pour la première fois depuis le début du recensement, moins de la moitié de la population britannique se dit chrétienne. A quel point observons-nous une évolution de la population britannique ? Quelles sont les grandes tendances ?
Patrick Stefanini : Cette évolution au sein de la population est incontestable. Selon les données statistiques de l’ONS, en Angleterre et au Pays de Galles, la proportion des personnes blanches est passée en 20 ans (de 2001 à 2021) de 91 à 81 %. La population asiatique a plus que doublé en pourcentage. Elle est passée de 4,4 à 9,3 %. La population noire, qui correspond à la fois à des étrangers venus d’Afrique ou à des étrangers des Caraïbes, a aussi doublé passant de 2 à 4 %.
Il y a incontestablement un changement dans la composition de la population de l’Angleterre et du Pays de Galles. Cette évolution n’est pas contestable pour le Royaume-Uni. Ce phénomène va se poursuivre et s’accentuer. En faisant le choix du Brexit, le Royaume-Uni a implicitement décidé de recourir davantage à une immigration non européenne plutôt qu’à une immigration européenne a priori blanche.
A titre de comparaison, il est aussi important de rappeler qu’au Canada la proportion de la population blanche est aujourd’hui de 74 %. Ces chiffres sont encore plus bas que la situation de l’Angleterre et du Pays de Galles. Aux Etats-Unis, une grande nation d’immigration, la proportion de la population blanche est de 57 % au sein de l’ensemble de la population.
Avec ces évolutions au sein de la population du Royaume-Uni depuis un certain nombre d’années, y a-t-il un véritable changement démographique ?
S’agissant de la démographie, il convient d’être prudent. Le Royaume-Uni, comme l’Irlande et la France jusqu’à une date récente, connaissaient la démographie la plus dynamique dans l’Union européenne. Le taux de fécondité des femmes était de l’ordre de 1,90 – 1,92, ce qui assurait presque le renouvellement des générations. Cela faisait une différence tout à fait substantielle avec la plupart des autres pays européens comme l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne où le taux de fécondité des femmes était très inférieur puisqu’il était de l’ordre de 1,3 ou 1,35.
La démographie britannique n’est pas chancelante mais l’importance de l’immigration au Royaume-Uni est considérable en revanche. Au cours des deux dernières années, l’immigration au Royaume-Uni a dépassé le million de personnes. Ce sont des chiffres absolument considérables. En France, l’année dernière, nous avons délivré à peu près 350.000 titres de séjour, la France a accueilli près de 130.000 demandeurs d’asile. Ces chiffres pour la France sont très éloignés de la réalité du Royaume-Uni avec un million d’immigrés ces deux dernières années.
Le Royaume-Uni connaît d’importantes pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs de son économie. Sans le recours à l’immigration, l’économie britannique ne pourrait pas tourner.
Comment expliquer ces évolutions démographiques et sociétales au Royaume-Uni ? Les grandes villes sont-elles les seules qui sont impactées par l’immigration ? Le drame de Southport et les émeutes témoignent-ils d’un malaise plus global lié à l’évolution de la société britannique ?
Le fait marquant au Royaume-Uni à travers les émeutes est la réaction des Blancs issus des catégories les plus pauvres de la population qui se sentent menacés dans leur identité et qui sont concurrencés économiquement par une immigration de masse.
L’immigration ne touche pas que Londres. Elle impacte et concerne toutes les régions du pays et notamment la partie Nord et notamment Nord-Est qui est aussi la partie la plus pauvre en termes de revenus.
En second lieu, l’immigration en France est concentrée sur une moitié du territoire, à l’est d’une ligne Lille-Paris-Lyon-Marseille. La France est dans une situation différente car les mécanismes de redistribution sont beaucoup plus puissants en France. Cette redistribution réduit les inégalités. L’immigration en France est concentrée sur la moitié du territoire, entre Lille et Marseille, à l’est de cette ligne, alors qu’à l’ouest, le taux de populations immigrées est faible.
En France de nombreux territoires ne sont que très peu concernés par l’immigration et le problème de la coexistence de communautés d’origine différentes ne s’y pose donc pas. La partie ouest du territoire français notamment la Bretagne et la région Pays de la Loire, connaît des taux de chômage qui sont inférieurs à la moyenne nationale et dispose de bassins d’emplois, dont certains connaissent quasiment une situation de plein emploi. Le contexte de tensions qu’a connu la Grande-Bretagne n’est pas susceptible, à mon avis, de se reproduire dans cette partie du territoire français. La situation est plus délicate dans la région Hauts-de-France ou pour la région Grand Est.
La troisième différence entre la France et le Royaume-Uni concerne le communautarisme. Le Royaume-Uni est un pays qui accepte et assume le communautarisme. Les communautés vivent dans des endroits différents, ne se croisent pas, ne se fréquentent pas. Le pourcentage de mariages mixtes est inférieur à ce qu’il peut être en France. Cela peut expliquer le contexte de tension qui a été vécu dans une partie des villes du Royaume-Uni depuis une quinzaine de jours à travers les émeutes. Lorsque les populations n’ont pas l’habitude de se mélanger, cela peut susciter des tensions lorsque se produisent des agressions comme celle qui a mis le feu aux poudres au Royaume-Uni.
Les violences intercommunautaires au Royaume-Uni, liées à l’attaque au couteau à Southport, sont-elles aussi le reflet de l’évolution de la population, de la démographie et de l’immigration au Royaume-Uni ?
Effectivement, cela est incontestable. Nier le lien qui peut exister entre l’immigration de masse que connaît le Royaume-Uni depuis maintenant une trentaine d’années et l’apparition de tensions entre communautés est contraire au bon sens.
La vigueur de l’immigration au Royaume-Uni est très impressionnante. Cela a des conséquences au sein de la société britannique. A titre de comparaison, depuis 2017 en France, le solde migratoire joue un rôle plus important dans l’accroissement de la population française que le solde naturel. Si le solde naturel devait tendre vers zéro ou devenir négatif, l’accroissement de la population française serait alors entièrement lié au solde migratoire.
Au Royaume-Uni, au regard des chiffres liés à l’immigration et à l’évolution de la population blanche et chrétienne au sein de la population britannique, l’essentiel de la croissance démographique viendra désormais de l’immigration.
Est-ce qu’il y a une volonté politique au Royaume-Uni pour réguler et agir sur l’immigration et la démographie ? Après les polémiques sur le projet avorté d’expulsions au Rwanda, le nouveau gouvernement travailliste va-t-il mettre l’immigration et la démographie au cœur de l’action politique du gouvernement ? La situation risque-t-elle de s’aggraver ?
Il faut distinguer les tendances structurelles et l’écume des choses. Le projet de renvoi d’une partie des immigrants illégaux du Royaume-Uni vers le Rwanda est un projet mort-né puisque le gouvernement travailliste a annoncé son intention de ne pas le mettre en œuvre.
En revanche, le phénomène beaucoup plus structurel concerne l’économie britannique qui connaît des pénuries de main-d’œuvre considérables dans des secteurs entiers. Le Royaume-Uni a fait le choix de la mondialisation, d’une spécialisation à outrance de son économie. Beaucoup de secteurs se retrouvent donc dorénavant en difficultés.
La France n’est pas à l’abri de cette évolution. Au-delà des secteurs traditionnels comme l’hôtellerie restauration, le bâtiment, les travaux publics ou les services, la France connaît désormais des pénuries de main-d’œuvre dans tous les secteurs de son économie et sur tout son territoire. Au Royaume-Uni, la situation est encore plus aggravée.
Au moment même où une partie de l’opinion publique britannique signifie sa volonté de vouloir restreindre l’immigration, la réalité des choix qui ont été faits par les Britanniques, pas seulement par leurs dirigeants mais bien par le peuple britannique à l’occasion du Brexit, a conduit à recourir de plus en plus massivement à une immigration extra-européenne.
Avant le Brexit, notamment dans la décennie 2000, une partie importante de l’immigration au Royaume-Uni était une immigration européenne venue notamment des anciens pays d’Europe de l’Est (la Pologne, la Roumanie, la Hongrie notamment). Il y avait eu une Immigration massive en provenance de ces pays au Royaume-Uni.
A la différence de la France, le Royaume-Uni avait tout de suite ouvert son marché du travail aux ressortissants des pays d’Europe centrale au fur et à mesure que ceux-ci ont adhéré à l’Union européenne, ce qui n’a pas été le cas de la France qui a fait jouer une période de transition.
Le Royaume-Uni a connu dans la décennie 2000 – 2010 une très importante vague d’immigration en provenance des pays d’Europe centrale et orientale. Le Brexit a marqué à cet égard un tournant. Le Royaume-Uni a alors décidé de donner la priorité à une immigration extra-européenne. Cela va avoir des conséquences sur les statistiques ethniques qui sont accessibles au Royaume-Uni.
Il est probable que la part de la population d’origine asiatique ou d’origine africaine va continuer à augmenter de manière significative dans les 20 années qui viennent au Royaume-Uni, compte tenu des choix structurels qui ont été faits.
Au regard des chiffres et des tendances actuelles sur le plan de l’immigration et de la démographie, les Britanniques de souche seront-ils minoritaires en 2050 ?
Au regard de l’évolution entre 2001 et 2021, ce scénario ne devrait pas se produire en 2050. En l’espace de vingt ans, le pourcentage de la population blanche est passé de 91 % à 81 % au sein de la population globale. La population blanche ne sera pas si minoritaire aussi rapidement. Mais l’immigration a un impact au sein de la société britannique.
Les réformes structurelles, politiques et les objectifs des dirigeants britanniques sur l’immigration, pourraient-ils aggravé la crise ?
Le gouvernement travailliste vient tout juste de prendre ses fonctions. Il a remis en cause la décision sur le retour au Rwanda. Ce retour ne concerne chaque année que quelques centaines de personnes. Ce phénomène est tout à fait marginal.
Il faudra juger l’action du nouveau gouvernement dans la durée sur les questions de l’immigration et de la démographie. La problématique britannique est assez similaire aux difficultés de la politique française. En France et au Royaume-Uni, une part importante de la population est au chômage. La formation n’est pas assez efficace. Il est crucial d’identifier les métiers en tension, de diriger les chômeurs vers ces emplois et d’organiser des formations adaptées.
Parmi les défis auxquels est confrontée la société britannique figurent la capacité et la volonté de réduire le recours à l’immigration, notamment au regard du contexte économique et démographique