« Le bonheur… les promesses non tenues de la société d’aliénation.». L’édito de Charles SANNAT
par Charles Sannat | 15 Mai 2024 | A la une, Politique et économie | 44 commentaires
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Mes chères impertinentes, chers impertinents,
J’avais envie de partager avec vous quelques considérations économico-philosophiques.
La liberté est un principe fondamental, parce que la liberté permet l’émancipation, la créativité, l’expression individuelle et au bout du compte, la liberté est l’une des origines, des composantes du bonheur.
Pour que l’on soit libre, il faut accepter le corolaire de la liberté, à savoir les abus de la liberté.
Pour que le bonheur soit possible, il faut éviter que les excès de liberté deviennent problématiques. C’est le sens des lois, règles, règlements, normes, et aussi des gens en armes… appelés gendarmes aujourd’hui ou policiers.
Pour que les gens puissent être heureux, il faut veiller à un équilibre très précis entre liberté et limitations aux libertés.
Mais, la liberté, n’est pas le seul composant du bonheur.
Les fausses promesses de bonheur.
C’est un film d’animation du talentueux Steve Cutts qui permet de réfléchir aux promesses de bonheur de la société de consommation devenue au fil des ans, une société d’aliénation.
Je n’aime pas l’idée de décroissance que je trouve triste et porteuse de grands dangers, certains grands-prêtres s’arrogeant le droit de vous expliquer comment VOUS devez décroître plus qu’EUX.
Je préfère à cela le principe de simplicité volontaire.
Parce que bien évidemment, le bonheur n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais dans l’accumulation matérielle sans fin.
Les études économiques mondiales sont à ce sujet aussi claires que passionnantes.
Si jusqu’à 100 000 euros de revenus par an le niveau de bonheur augmente avec la progression des revenus, une fois passé ce cap, même quand les revenus augmentent, le niveau de bonheur, lui, reste stable.
Cela ne veut pas dire qu’il faut limiter les revenus à 100 000 euros, ce serait une vision socialiste et communiste de la chose.
Cela veut dire que nous devons donner la priorité au bonheur plus qu’à l’accumulation sans fin et sans limite et surtout sans objectif. L’accumulation du capital avec un projet derrière est une bonne chose car il faut beaucoup de capital par exemple pour (et au hasard) décarboner l’énergie. Vraiment beaucoup ! Il faut donc pouvoir accumuler de l’argent et du capital.
Simplement, ce petit film d’animation qui reprend les codes de l’expression américaine « the rats race » nous rappelle qu’il faut se méfier des fausses promesses de bonheur véhiculées par la société et le marketing.
Le bonheur n’est pas votre voiture ou votre dernier téléphone.
Si je devais définir le bonheur, il tiendrait en un seul mot.
L’amour.
Le bonheur, notre bonheur, le mien, le vôtre, est en réalité la conséquence de l’amour que l’on peut donner et de celui que l’on peut recevoir.
Le bonheur c’est l’amour.
Et en amour, ce n’est pas comme en économie.
Il n’y a pas de solde net entre amour donné et amour reçu.
Ici, l’amour que l’on donne et celui que l’on reçoit s’additionnent pour faire toujours plus de bonheur.
Il faut donc garder sa capacité à s’émerveiller, sa capacité à aimer.
La société de consommation devenue société d’aliénation vient abîmer, détruire ces capacités humaines si nécessaires au bonheur de chacun. Il n’y a pas de bonheur dans la cohue de la ligne 13 et dans les bouchons du périph, il n’y a pas de bonheur possible dans les « burn-out » et autres pressions managériales intenables d’une société hypocrite, il n’y a pas de bonheur dans les médicaments anti-dépresseurs qui ne sont que des drogues légales de contrôle social. Il n’y a aucun bonheur durable dans la consommation, mais uniquement des plaisirs fugaces et des dettes ou dépenses tenaces.
Je ne vous parle même pas de ces « écrans » qui nous isolent et nous coupent les uns des autres. Je trouve à ce titre la dernière publicité de SFR où la maman se réfugie au grenier, où le père démago avec ses sales gosses mange seul dans la cuisine et où chaque enfant est sur un écran aussi affligeante qu’à l’image de ce que nous sommes devenus. Quand on ne se regarde plus, on ne voit plus, et quand on ne se voit plus, on ne peut plus s’aimer.
Pour pouvoir réussir à s’émerveiller et à aimer, il faut conserver de manière volontaire sa simplicité.
La simplicité volontaire n’est pas chose facile.
Cela veut dire qu’il faut avoir le courage, la force de ne pas faire.
Je peux m’offrir cette Ferrari… ou cette belle auto. Mais je me le refuse.
Je peux m’acheter ce beau téléphone, mais je me le refuse.
La « bonne nouvelle » c’est que quand on est « pauvre » la simplicité n’est pas volontaire. Elle est obligatoire. En ce sens la simplicité volontaire n’est qu’une notion de « riche ».
On pourrait même dire qu’elle rejoint l’idée de décence… ou d’indécence.
L’indécence par exemple d’une bouteille de champagne à 40 000 euros dans une « boîte » sur la « côte ».
Alors comment être heureux ?
En étant libre, en étant capable de s’émerveiller, et surtout, en aimant.
L’économie n’est que de l’intendance qui doit être au service du bonheur des gens.
Si vous entendez ce message, alors vous êtes la résistance. Les derniers des Mohicans. Vous êtes les derniers Humains.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
LA FABRICATION DU DESASTRE par Jean-Dominique MICHEL
Dans la lignée de livres comme La Fabrique du consentement, La Fabrique du crétin, La Fabrique du monstre et d’autres, cet ouvrage La Fabrication du désastre, remarquablement documenté, fera date. Jean-Dominique Michel, qui fut et qui reste un des pionniers de la résistance à la folie covidesque, est anthropologue, mais aussi philosophe, et nous fait découvrir le philanthrocapitalisme. L’ère industrielle qui a permis la fabrication de machines diverses et variées, d’armes terrifiantes, de tonnes de produits chimiques et de biens de consommation, a aussi engendré la fabrication d’outils redoutables de manipulation des masses, de contrôle de l’information, d’asservissement des populations, de génocide, de racket organisé des États, appelé pudiquement « dette », pour enrichir quelques familles qui veulent obtenir le contrôle total de la planète. Cette prise de pouvoir et ce marché colossal ne peuvent s’établir que sur l’entretien permanent du carnaval de la peur. Ainsi ces puissants qui nous dirigent ont appris à développer la fabrique non seulement de la peur, mais aussi de la terreur. Tous les moyens sont bons : fabrique d’épidémies, fabrique de guerres, de révolutions, de coups d’État, mais aussi terrorisme, immigration de masse organisée, peur climatique. Les citoyens « idéaux » doivent être non seulement soumis, mais il faut aussi les culpabiliser en permanence pour bien leur faire rentrer dans la tête qu’ils sont responsables de leur condition. Un exemple ? Lors de la crise du Covid, on a asséné aux Français, aux Suisses et aux autres que c’était parce qu’ils n’étaient pas sérieux dans le respect de toutes les mesures débiles et inefficaces imposées par les autorités (comme le confinement) que l’épidémie se prolongeait. Les enfants totalement insouciants allaient être responsables de la mort de leurs grands-parents. Et pendant ce temps-là, des brigades d’intervention rapide achevaient les personnes âgées dans les maisons de retraite, à coup de Rivotril intraveineux. Mais nos bourreaux ont l’art de se faire passer pour des philanthropes dont le seul souci est de nous protéger. Les médias aux ordres se chargent de nous inonder de balivernes pour que nous aimions nos dirigeants : « Heureusement qu’ils sont là pour nous sauver ! » La médecine a commencé à dérailler quand elle est tombée dans les mains de méthodologistes qui l’ont déshumanisée pour essayer de la transformer en science exacte, ce qu’elle ne sera jamais. La médecine est un art humaniste et doit le rester. Une épidémie est un événement trop sérieux pour être confié à des mathématiciens, des politiciens, des médecins de plateaux télévisés sans expérience du problème, ou des militaires. « Nous sommes en guerre » a dit quelqu’un, qui pour piloter la crise du Covid a créé un « Conseil de défense » ultra-secret. C’est la fabrique de la transparence ! Le pire a été l’impossibilité d’organiser un débat contradictoire avec les experts, notamment ceux du Conseil scientifique élyséen, qui nous ont imposé des mesures hors sol, non basées sur la science, sorties du chapeau. Le dialogue et les échanges de données sont pourtant à la base de la démarche scientifique. Nos grands démocrates ont choisi la répression. Les médecins qui ont, contre les avis officiels, sauvé des dizaines de milliers de vies, ont été diffamés, menacés ou radiés. Pendant ce temps, les puissants pouvaient réaliser la plus grande expérimentation sauvage sur l’humanité, à l’échelle de la planète, sans aucun consentement éclairé, sur des milliards de cobayes humains et sur des bases totalement illégales. Pour parvenir à leurs fins, il leur faut rompre le tissu des relations sociales, détruire la famille, la religion, le patriotisme. Leur rêve est d’imposer une distanciation sociale permanente, car un individu isolé est plus fragile et plus facilement manipulable. Il y a cependant des exceptions. Pendant le confinement, les lieux publics étaient tous fermés, les bars, les restaurants, les boîtes de nuit, mais pas les clubs échangistes. Il faut bien que nos élites s’amusent pendant que les gueux, les « inutiles », sont opprimés et enfermés chez eux. Nous sommes entrés en décadence. À côté de la « Fabrication », on organise la « Démolition ». Il faut tout détruire, à commencer par la santé. Les médecins sont en voie de raréfaction, les hôpitaux sont à l’agonie, on meurt en pagaille aux urgences, mais surtout on continue de couper les budgets. Pendant ce temps, les milliards coulent à flots pour les médias aux ordres, les cabinets de conseil américains infiltrés dans nos ministères ou pour l’Ukraine. Il faut aussi démolir la production industrielle nationale, la culture, l’éducation, la différence sexuelle, l’innocence de l’enfance, la diplomatie, l’armée, les relations anciennes et amicales avec l’Afrique. Actuellement, une des grandes cibles est l’agriculture. L’objectif est de faire crever nos paysans qui font la richesse du pays pour mettre en place une agriculture industrialisée, intensive, bourrée de produits chimiques et d’OGM. Vive la malbouffe ! On a, dans un passé assez récent, modifié des tiques comme armes de guerre, ce qui a abouti à l’épidémie de maladie de Lyme, mais maintenant sont apparues des tiques modifiées conférant l’allergie définitive à la viande rouge. Les terriens devront manger de la viande synthétique ou de la farine de cafards. Cette manufacture de l’horreur n’est possible que par la complicité des médias et des « redresseurs de faits » (les fameux fact-checkers) chargés de maintenir le peuple en état d’hypnose. Surtout, ils réclament la censure renforcée des médias alternatifs, les seuls crédibles aujourd’hui, et la censure des réseaux sociaux, au prétexte de sauvegarder nos libertés et nos démocraties ! Ce sont les rois de l’inversion accusatoire. Les parlementaires sont complices du vote de lois liberticides comme la récente loi « contre les dérives sectaires », alors que la plus grande secte, ce sont les autorités actuelles. Le projet de loi encourageant la délation de propos privés, qui permettra de vous mettre sur-le-champ en garde à vue, rappelle les heures les plus sombres de l’histoire. Français, réveillez-vous ! Bientôt ce sera trop tard. La médiocratie et même la tyrannie ont remplacé la démocratie. Dans une démocratie, le pouvoir exécutif du gouvernement doit être tempéré par le parlement – représentant le peuple – et par la justice – censée être indépendante. Aujourd’hui, le parlement est sous influence ou carrément foulé au pied et court-circuité. La justice est-elle aux ordres ? On peut se poser la question. Le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État, censés nous protéger en vérifiant la légalité des procédures et des décisions, ne remplissent plus leur rôle. Quant au contre-pouvoir des médias, il est devenu inexistant. Le journalisme d’investigation a disparu. Ayant fréquenté le cabinet de ministres de la Santé pendant une quinzaine d’années, je me suis rendu compte que la soi-disant alternance démocratique droite-gauche après les élections était un leurre. C’est une pièce de théâtre que l’on joue devant vous, car les politiciens actuels sont le plus souvent des marionnettes dans les mains d’une poignée de capitalistes mondialistes. Ils font la même politique. À chaque alternance, j’ai vu beaucoup de conseillers quitter le ministère, mais ils reviennent par la fenêtre quelques temps plus tard. De droite ou de gauche, ils font tous partie du même club. Le principal danger à venir pour nos libertés est le projet de traité de l’OMS qui doit se voter à la majorité simple en mai 2024 à Genève. Depuis une vingtaine d’années, l’OMS, qui était une noble institution, est tombée sous la coupe de puissants lobbies privés. L’OMS avait déjà changé la définition d’une pandémie pour qu’on puisse en déclarer une nouvelle sans qu’il y ait un seul mort. Si le traité passait, le directeur général de l’OMS pourrait à sa guise déclarer une pandémie (il a déjà la future pandémie à virus X dans ses cartons !) et pourrait imposer à tous les peuples, par-dessus les gouvernements et les parlements des différents pays, les pires mesures dictatoriales incluant l’injection de force de produits expérimentaux. Malgré toutes ces données très sombres, je reste très optimiste. J’ai tout de suite pensé, dès le début de la « plandémie » de Covid-19, qu’ils ne parviendraient jamais à mettre en place un Nouvel ordre mondial comme ils le rêvaient et le planifiaient depuis des décennies.
Pourquoi ? me direz-vous. Parce qu’aucune super-puissance sur la planète n’acceptera d’être sous la coupe d’une autre. Chacune serait prête à accepter le principe, à la condition que ce soit elle qui dirige le monde. Or que voyons-nous ? De nombreux pays, et parmi eux les plus peuplés et les plus puissants économiquement et militairement, disposant en outre des plus grandes richesses naturelles, se sont regroupés au sein des BRICS pour résister aux Occidentaux qui voulaient les mettre au pas et diriger totalement le monde. D’où la volonté folle de guerre contre la Russie de la part de certains. Le seul bémol à mon optimisme est le risque nucléaire (si un fou appuyait sur le bouton), mais dans ce cas nous ne serions plus là pour en parler. Je compte sur la nature humaine pour retrouver la raison. Quelqu’un avait dit avec un sourire sardonique « La bête de l’événement arrive » ; je pense plutôt que la bête de l’événement se meurt. Chassez la peur, restez sereins, apprenez à dire non et si besoin à désobéir « quoiqu’il en coûte ». Nous sommes beaucoup plus nombreux que la poignée de personnes qui nous manipulent. Aujourd’hui, voyant leurs plans s’effondrer, c’est eux qui ont peur. Nous allons encore passer quelques moments difficiles car une bête aux abois devient très dangereuse. Mais après la tempête, un beau soleil brillera à nouveau sur les États-nations, et les peuples retrouveront la joie de vivre et le sourire. Christian Perronne