Rions un peu avec les climato-rigolos
13 avril 2024 Christian Navis INTOX-DESINTOX 9
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En 1972, le magazine « Time » rapporte les conclusions « indiscutables » de scientifiques prédisant un nouvel âge glaciaire imminent. Leurs observations sur l’accroissement (minime) de la calotte glaciaire arctique, et la diminution (infime) des températures depuis 1940 étayent des certitudes irréfragables.
En 1975, « Newsweek » en rajoute une couche : le refroidissement climatique avéré est causé par l’impéritie de l’homme. En 1977, un groupe de scientifiques à la ramasse, souvent de ceux à qui on a refusé des postes valorisants, martèle l’évidence d’un refroidissement durable. Inéluctable. Et déplore l’inertie des politiques devant cette catastrophe prévisible.
En 1978, le « Los Angeles Times » remet les couverts avec un refroidissement climatique qui va durer des décennies. Ou des siècles… Pourtant ces annonces terrifiantes ne sont pas suivies du même élan idéologique, quasi métaphysique, que les élucubrations qui, quinze ans plus tard, prophétiseront le « réchauffement climatique ». La raison semble évidente : la religion obscurantiste du GIEC et ses cathédrales médiatiques n’existent pas encore.
Steven Koonin, un climato-sceptique très politiquement correct
En France, la propaganda staffel assimile ceux qui doutent du prétendu réchauffement climatique à l’extrême droite, vilipendée dans tous les médias main stream. Pour d’obtus journaleux panurgiques, ceux qui bousculent la doxa seraient des ignares doublés de fachos.
Steven Koonin est un physicien de très haut niveau. Universitaire distingué, il a été le plus jeune prof de physique théorique en Californie, avant de diriger le département « Science et progrès » de l’université de New York. En outre, c’est un progressiste ! De 2009 à 2011, il occupe le poste de secrétaire d’État à la science dans le gouvernement d’Obama.
Il a perdu son job pour avoir publié un article dans le Wall Street Journal, dans lequel il exposait avec moult arguments que les mesures actuelles du climat ne permettent pas de démêler les effets des influences humaines et ceux résultant des changements naturels.
Koonin ajoutait que les résultats des différents modèles climatiques sont en désaccord ou se contredisent, quand ils ne sont pas « arrangés ». Quant aux communiqués de presse, résumés et reportages ils ne reflètent qu’une opinion unique, celle du GIEC… Pour Koonin, la science n’est pas en mesure de faire des projections sur l’avenir du climat, ni sur les effets que les actions humaines présentes ou futures pourraient avoir sur lui.
Les 40.000 scientifiques du monde entier qui ont signé l’Oregon Petition sont d’accord. Mais les 600 pistonnés du GIEC ont plus de poids qu’eux !
Il rend accessibles à tous des concepts complexes
Son livre, Climat, la part d’incertitude est paru en avril 2021 aux USA et a été traduit en français en octobre 2022. Accueilli dans un silence médiatique assourdissant. Pourtant c’est un best seller grâce à Internet où il y a moins d’abrutis que devant les télés. Et il fait des conférences à guichets fermés, dans des auditoriums privés où les gens payent pour s’instruire, puisque l’Université toujours aussi tolérante l’a interdit de séjour.
Koonin a déclenché un tollé lorsqu’il a proposé, sans suite, de réunir un nombre égal de scientifiques réchauffistes et climato-réalistes pour qu’ils échangent publiquement leurs arguments et que ceux-ci soient compilés dans un rapport exhaustif. Personne n’a osé s’y frotter. Prétendant qu’on ne discute pas avec les hérétiques.
Une dérobade pour masquer que les plus virulents réchauffistes du GIEC n’ont pas le niveau requis. Un simple bac sciences d’avant 1968 devait être plus calé que la plupart d’entre eux. Or, c’est une chose de faire le kéké devant des journaleux complaisants et ignares, c’en un autre de discuter et disputer avec des vrais scientifiques. Et de soumettre la teneur des débats à l’appréciation collective de leurs pairs. Loin du prétendu unanimisme rabâché comme un mantra par les médias.
Les prophéties climatiques depuis trente ans
« Plusieurs pays et villes vont disparaître sous les flots d’ici dix ans », affirme, péremptoire, le directeur du bureau de l’environnement de l’ONU en 1989. Les Pays-Bas, les Maldives, les Caraïbes, New-York et Venise, seront submergés avant l’an 2000. Préparez vos bouées canard !
Comme la nature refuse de coopérer, on repousse les dates. En 2004, The Guardian se réfère à un rapport du Pentagone : « Les villes côtières en Europe seront noyées par la montée des flots et le Royaume Uni sera plongé dans un climat tropical d’ici 2020. » À cause du Brexit ?
En 2006, dans son film de propagande destiné à lever des fonds « Une vérité qui dérange » un navet qui lui vaudra avec le GIEC un prix Nobel, l’ex vice président de Clinton, Al Gore, prédit un océan Arctique sans glace en 2013, une montée des eaux de six mètres, la Floride et Pékin submergés par les flots en 2024. Alors qu’est-ce qu’on attend ?
Pour faire bon poids, il annonçait que l’archipel des Tuvalu allait être englouti avant 2020. Saloperie de Nature, elle refuse de se plier aux prophéties ! Depuis trente ans le niveau du Pacifique a augmenté d’environ 4 mm et les atolls des Tuvalu sont toujours là. L’archipel s’est même agrandi du fait d’une remontée des sols liés au volcanisme, d’apports d’alluvions et de la sédimentation des rivages.
Cela n’empêche pas leurs gouvernants de continuer à empocher de confortables subventions onusiennes au nom de la « justice climatique». Comme s’il était trop injuste que tous les pays n’aient pas le même climat tempéré doux. Ont-ils pensé à écrire au Père Noël ?
« La montée des eaux est devenue une rente financière », écrit dans la revue « Conflits », le professeur de géopolitique Jean-Baptiste Noé. C’est son vrai nom. En contrepartie de dotations pour empêcher un déluge imaginaire, des États soi-disant « menacés » monnaient leurs voix à l’ONU et dans toutes les instances internationales. Acquérant ainsi une influence que leur importance réelle ne leur aurait jamais permis d’obtenir.
Un peu de sagesse viendrait-elle à la capricieuse mongolienne suédoise ? Ou ses parents-imprésarios veillent-ils au grain ? Un des plus fameux tweets de Greta a disparu. Celui dans lequel elle annonçait en 2018 que l’humanité allait être détruite par le réchauffement climatique dans les cinq années à venir. Et dire que cette petite conne a été reçue par des gouvernements, dont celui de la France, avec tous les honneurs dus à des chefs d’États !
Esbrouffeur, c’est un métier !
Qu’ils annoncent le froid ou le chaud, les pythies du climat ne sont jamais tièdes. Annoncer des catastrophes imminentes permet à ces vaticinateurs d’exercer leur emprise sur les esprits simples, et d’inquiéter quelques incrédules, soumis à un matraquage de désinformation permanente à sens unique… Les affabulateurs du climat y gagnent la renommée, la fortune et une position sociale que leurs seuls mérites ne leur auraient jamais permis d’espérer.
Les astrologues du roi, comme la plus modeste Madame Irma dans sa roulotte de fête foraine, le savent bien : S’ils veulent durer, les prophètes, pythonisses, sybilles et autres aruspices doivent rester vagues. Sur le fond, énoncer des généralités, mélangeant des prédictions positives et négatives, interprétables selon l’humeur de chacun. Et surtout, en aucun cas, ne jamais donner de dates. Pas même approximatives… Le risque est trop grand d’être démenti par la réalité.
Pour avoir ignoré les règles élémentaires du métier, les oracles du climat puis les bouffons du GIEC se sont couverts de ridicule. Du moins aux yeux de ceux qui ne sont pas amnésiques et ne répètent pas comme des perroquets les absurdités qu’ils entendent à la télé.
La pire catastrophe des trois dernières décennies n’est pas le prétendu réchauffement climatique, mais le GIEC. Un monstre bureaucratique inventé en 1988 pour terroriser les populations. Et les inviter à échanger leurs libertés contre la protection du Nouvel Ordre Mondial.
Au GIEC sévissent beaucoup de fonctionnaires de la peur, administrateurs déclassés ou politicards recasés, provenant de pays où des technocrates et des économistes gèrent leurs carrières en circuit fermé, aidés par des ONG parasites avides de subventions. Tous renforcent leur emprise sur la société par le biais de médias complaisants. Mais les scientifiques de haut niveau ont pris leurs distances… Ceux qui ne risquaient pas d’être chassés de l’université ou des labos ont démissionné depuis longtemps. Certains ont même interdit au GIEC d’utiliser leurs travaux parce que ses petites têtes les interprétaient à leur manière. Erronée et tendancieuse.
Ce pandémonium d’ambitieux incompétents profite aux trusts qui ont ripoliné en vert leurs usines, aux entreprises créées pour bénéficier des cadeaux fiscaux sur les énergies renouvelables, d’une efficacité contestable, et aux responsables d’associations qui, avant de sauver la planète, s’assurent un train de vie princier.
On est loin du premier rapport du GIEC de 1990 qui avouait ses difficultés à mesurer un hypothétique changement climatique et à identifier une éventuelle cause humaine à ce changement. Mais, au tournant de l’an 2000, la machine idéologique s’est emballée. L’écologie radicale monopolise les débats, l’incertitude scientifique est écartée, seul compte le dogme du CO2 anthropique. La propagande se fait de plus en plus alarmiste et on excommunie les incroyants. Là, on ne rigole plus !
Christian Navis