Plus que religieux, le 21è siècle semble bien parti pour être décivilisé
Le 21è siècle semble marqué par une hybridation entre une violence propre au monde arabo-musulman, portée précisément par l’islamisme, et une forme de violence nihiliste plus singulièrement occidentale.
Avec Raul Magni BertonetGérald PandelonetPhilippe d’Iribarne 03/01/25
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Atlantico : La Nouvelle-Orléans a été, à l’occasion du Nouvel An, le cadre d’un nouvel attentat terroriste. Un ancien militaire de l’armée de terre américaine, ayant “rejoint l’Etat Islamique”, a mené une attaque à la voiture-bélier tuant au moins 14 personnes. Avant son assaut, il avait exprimé sur les réseaux sociaux son “désir de tuer”. C’est loin d’être le premier évènement violent de cette période de fête. Comment expliquer ce “désir de tuer” ? Quelles sont les racines politiques de la violence qui frappe aujourd’hui le monde occidental ?
Gérald Pandelon : “Cupiditas occidendi” ou “desiderium occidendi” auraient dit les Romains selon le contexte. Car à l’ origine du “désir de tuer” il existe toujours une sensation diffuse de frustration et de marginalisation. Beaucoup de terroristes ressentent un profond sentiment de rejet ou d’injustice. Ce désir peut être exacerbé par un contexte de marginalisation sociale ou de difficulté à s’intégrer dans une société perçue comme hostile. L’État Islamique et d’autres groupes terroristes exploitent ainsi ces vulnérabilités pour convaincre des individus, bien souvent fragiles, que la violence est une forme de rédemption ou une voie vers la reconnaissance. Or, plus on est ignorant, plus on est influençable. En effet, des actes terroristes sont aussi le fait d’individus souffrant de troubles mentaux, instrumentalisés ou non par des idéologies violentes. Des personnes vulnérables sur un plan psychologique qui sont d’autant plus sensibles aux discours de haine qu’ils ne disposent individuellement d’aucun bagage culturel pour s’y opposer. Ils passeront donc à l’acte criminel au moins autant par nécessité (répondre à un ordre) que par plaisir (devenir par son assassinat aveugle le héros tout comme le martyr d’une cause qui le dépasse et atteindre plus rapidement le paradis). Car l’hyperconnectivité mondiale expose à des influences idéologiques diverses et à un sentiment de perte de repères pour certains individus. Il s’ensuit que les guerres menées au Moyen-Orient et ailleurs ont souvent alimenté un ressentiment envers l’Occident, présenté comme oppresseur par les groupes extrémistes. Et la montée des inégalités et des discours politiques divisants vient exacerber les tensions et alimenter un climat propice à la violence. Malheureusement je crains que le pire soit devant nous…
Raul Magni-Berton : Tout dépend de la violence dont on parle. Dans le cadre des guerres civiles, sujet que j’ai eu l’occasion d’explorer dans mon livre Le choix des armes, on observe que la cause politique est assez secondaire. C’est la cause économique qui joue généralement le plus, pour la simple et bonne raison que la violence est plus probable quand la population peine à gagner son pain. Dès lors que les employés n’arrivent pas, sur des métiers normaux ou standards, à gagner correctement leur vie, ils deviennent aisément employables (à faible coût, donc) pour des activités violentes. Quand une autre option est possible pour gagner sa vie, tout un chacun préfère généralement éviter le conflit. Pour autant, il serait naïf de penser qu’il n’existe qu’un seul type de violence. Celles provoquées par des griefs, comme c’est souvent le cas dans le cadre du terrorisme, résultent d’une motivation différente. Comprenons-nous bien : la plupart du temps, le profil de l’assaillant reste celui d’une personne au chômage, souffrant potentiellement de politiques discriminatoires, mais c’est rarement ce qui le pousse à passer à l’acte. On parle ici d’un acte de guerre. Les facteurs potentiellement prédictifs (c’est-à-dire le niveau de démocratie, la condition des femmes, le blasphème, les caricatures du prophète, etc.) sont relativement secondaires face à la raison principale : le fait d’intervenir militairement, en tant qu’État, dans un pays musulman. C’est là la cause principale qui fait exploser la probabilité d’être pris pour cible par un terroriste islamiste, en France comme outre-Atlantique.
Si l’on parle de violence politique plutôt que de racines politiques de la violence, il faut aussi identifier les différents motifs qui entrent en ligne de compte. De manière générale, l’objectif de la violence politique, c’est infléchir un agenda politique spécifique. Elle peut se caractériser par des attaques terroristes, des attaques à grande échelle et même des guerres civiles. Dans un cas comme dans l’autre, on observe des revendications politiques. L’action de violence vise donc à illustrer la menace que l’on peut exercer sur un pays. Il s’agit d’impressionner les gouvernements pour qu’ils arrêtent de mener la politique qu’ils ont décidé de mettre en place ou tout simplement de montrer combien l’organisation à l’origine de l’assaut est puissante. Dans certains cas de figure, il n’y a pas d’organisation derrière un attentat (ce qui n’empêche pas qu’il soit ensuite revendiqué) et j’ai tendance à penser que c’est le cas pour ce qui s’est récemment passé en Nouvelle-Orléans. Là aussi, la distinction est importante : une action isolée est très semblable à une action de guerre civile (on parle le plus souvent d’un assaillant ou d’un terroriste qui peine financièrement, pour qui la violence devient une solution attractive) tandis qu’un attentat organisé implique qu’un groupe terroriste en soit le mandataire et a une portée potentiellement plus internationale. Le profil des terroristes n’est alors plus du tout le même, comme l’illustre le Bataclan.
Philippe d’Iribarne : La violence politique trouve ses racines dans l’histoire. Prenez l’exemple de l’entre-deux-guerres : avant la Deuxième Guerre mondiale, on a assisté à la montée du fascisme, puis à la construction et l’émergence de camps, à la Nuit de Cristal… Sans oublier, bien sûr, les procès de Moscou, les goulags, la famine en Ukraine… L’Occident a déjà été, par le passé, le théâtre d’une violence terrible et il ne faut pas l’oublier. À bien des égards, on peut même penser que cette violence était plus marquée autrefois. Mais nous avons ensuite bénéficié de ce qui ressemble à une sorte de parenthèse, après la fin de la guerre et en réaction aux horreurs qui ont marqué tant le conflit que la première moitié du XXe siècle. Face à une violence éminemment politique, un désir de reconstruire une humanité nouvelle, articulée autour d’institutions internationales, autour des Droits de l’Homme et de grandes figures comme Montesquieu, a vu le jour. Avec dans l’idée de régler les différends par le dialogue, la négociation, le compromis, la diplomatie. On parle, en somme, du type de vision que défendait un homme comme Jürgen Habermas. Tout un temps, cela a tenu. L’idée qu’il fallait comprendre, construire sur la base du dialogue une humanité tout à la fois nouvelle et éminemment pacifique a pris une force considérable. J’ai peur que nous soyons aujourd’hui arrivés au bout de cette utopie. Nous n’avons pas réussi à réconcilier l’humanité comme nous l’espérions, il faut bien l’admettre. La domination persiste, le monde n’est pas moins dur, la pauvreté continue de ronger un pan entier de la population et l’idée que nous ne saurons pas résoudre l’épreuve de l’humanité s’installe. Le dialogue pacifique, la démocratie n’ont pas su venir à bout des maux que nous craignions. Et voilà maintenant que nombre d’entre nous estiment que cet échec doit être attribué à autrui plutôt qu’à une faillite de l’idée initiale. À un autrui méchant, qu’il convient de combattre. On pourrait évidemment parler des brigades rouges ou de la fameuse bande à Baader, de l’assassinat de Georges Besse dans les années 1980. Il ne s’agit pas de dire que de telles choses pourraient arriver aujourd’hui, mais force est de reconnaître qu’une partie de la gauche ne croit plus, aujourd’hui, aux élections et à la démocratie. Elle entend régler le problème de l’humanité par la révolution. Cela n’a rien d’anodin : ce dont on parle ici, c’est d’un retour au mythe de la révolution salvatrice (et, à travers elle, la violence révolutionnaire salvatrice). Autrement dit, à 93 plutôt qu’à 89.L’autre composante que l’on ne peut pas ignorer aujourd’hui, c’est la violence islamiste. Le développement de l’Islam, dès Mahomet, s’est fait par le fer et par le feu. Il n’y a pas eu, pour l’essentiel, de conversion pacifique : c’est un projet de soumission violente et trois des quatre premiers califes ont d’ailleurs été assassinés. Tout cela reparaît, bien sûr, avec les attentats dont l’Occident fait l’objet ; que l’on parle du Bataclan, de Mohammed Merah ou de la Nouvelle-Orléans aujourd’hui.Ces deux sources de violence peuvent d’ailleurs se rapprocher dans certains cas (et parfois même s’hybrider) par le ressentiment. Le projet de Jean-Luc Mélenchon naît d’un univers de ressentiment que Nietzsche et Scheler ont d’ailleurs bien théorisé. Quiconque lit leurs travaux aujourd’hui comprend qu’ils pourraient presque parler du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.
Le terroriste qui s’en est pris à la Nouvelle-Orléans avait exprimé, sur les réseaux sociaux, son “désir de tuer”. Diriez-vous que l’on assiste aujourd’hui à une hybridation entre une violence propre au monde arabo-musulman, portée précisément par l’islamisme, et une forme de violence nihiliste plus singulièrement occidentale ?
Raul Magni-Berton : C’est une lecture pertinente, avec laquelle je suis assez d’accord. Il faut tout de même faire la différence entre ce qui relève du terrorisme transnational, qui exprime des conflits internationaux entre plusieurs zones, et ce qui relève du terrorisme domestique. Le terrorisme domestique, en témoigne l’essentiel des études dont nous disposons, n’est pas à proprement parler dépendant du manque de perspective dont souffrent les pasy qui sont touchés par le terrotisme. Prenons l’exemple des Trente Glorieuses : malgré une croissance forte, on a observé des pratiques terroristes conséquentes, notamment en Italie et en Allemagne. Toutefois, le terrorisme en période de croissance économiques est un terrorisme d’extrême gauche, qui vise plutôt à accelérer davantage les changements sociaux. Aujourd’hui, avec une croissance ne berne et un recul de la puissance occidentale, le terrorisme domenstique est plutôt d’extrême droite, visant à contrer l’avancement du monde d’aujourd’hui, notamment en matière migratoire.
Dans quelle mesure faut-il penser que la violence politique peut également trouver racine dans la vacuité idéologique et politique de certains des représentants actuels ? En voulant écarter toute forme de radicalité politique après la guerre, n’avons-nous pas créé les bases d’une violence à venir ?
Philippe d’Iribarne : Cela rejoint ce que nous nous disions précédemment. Nous avons effectivement pensé, un temps au moins, que l’on pourrait tout régler par le seul dialogue démocratique. Les convictions fortes, peu propices au compromis, ont été observées avec méfiance. Elles ont fait l’objet de critiques marquées, au-delà même du seul champ politique, puisque c’était aussi une réalité religieuse. Nous avons tenté de réduire autant que faire se peut les différences entre groupes sociaux, comme si celles-ci n’étaient guère que l’équivalent de la querelle entre gros-boutistes et petit-boutistes que décrit Rabelais. L’idée de fond, c’était d’obtenir la paix par l’insignifiance. Malheureusement, il apparaît clair aujourd’hui que cela ne fonctionne pas le moins du monde. Certains s’en contentent peut-être, bien sûr, mais il y a aussi une partie non négligeable de l’humanité pour qui l’insignifiance ne suffit pas. Ceux-là, qu’ils soient de gauche ou de droite, se sont mécaniquement tournés vers des projets d’autant plus radicaux que l’on a tenté d’étouffer la radicalité. Ils aspirent à transformer leur vie, y compris par la violence. C’est précisément ce que l’on voit à l’extrême gauche, en Occident, ou du côté de la montée de l’islamisme. Évidemment, certains concentrent leurs efforts sur des sujets plus positifs, comme cela a pu se voir à l’occasion du chantier de Notre-Dame. Mais ce n’est malheureusement pas la majorité des cas.La vacuité idéologique, politique (et même spirituelle !) que vous décrivez a évidemment eu des effets néfastes. Sans imaginaire, sans grand projet, quand on en est réduit à gérer des questions comme un marchand de tapis alors même que l’on a promis bien davantage, on en arrive mécaniquement à une forme de radicalité violente. Ces radicalités violentes, qu’elles se fantasment révolutionnaires ou qu’elles s’ancrent dans le fanatisme religieux, progressent parce qu’il n’existe pas, “sur le marché”, de concurrence pacifiste. La radicalité pacifiste n’existe pas aujourd’hui, ou si peu. Or, ces radicalités violentes peuvent proposer un sens de la famille que l’école ou l’enseignement ne fournit plus (ou alors dans une dimension fade, sans saveur et sans honneur). Nous avons pensé qu’un projet gentil, naïf, où tout le monde est beau et bienveillant pourrait séduire. Il n’a fait que produire du vide, de l’insignifiance comme nous le disions. Nous avons poussé tous ceux qui aspiraient à plus vers une radicalité dangereuse ; tant à l’extrême gauche qu’à l’islamisme et même à l’extrême droite.L’envie de tuer dont nous parlons depuis le début de cet entretien résulte de tous ces éléments autant qu’elle est le fruit de la déshumanisation de l’adversaire. Quand il devient l’incarnation du mal, il est autorisé de se montrer violent à son égard. S’en débarrasser, c’est faire œuvre de morale.
Jusqu’où peut-on dire que les racines de la violence ici évoquées sont propres au monde occidental ? Dans quelle mesure ont-elles pu, pour partie au moins, être importées d’ailleurs ?
Philippe d’Iribarne : Il est vrai que ce que nous avons décrit domine l’Occident. Tout cela fait partie de son histoire. De la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale à l’avènement d’un projet d’humanité nouvelle, à même de dépasser cultures, peuples et religions. C’est là le projet occidental. Force est de constater que nous n’avons pas su en faire un projet mondial. Cela n’a pas pris en Chine, en Inde, en Afrique, en Turquie ou ailleurs. Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est donc le contrecoup de cet échec.À cela s’ajoute un autre mal, cette fois importé chez nous : la violence islamique. Bien sûr, l’Occident souffre de sa propre violence, mais tout ce qui se rapporte au terrorisme islamique est endémique du monde arabo-musulman.
Dans quelle mesure faut-il penser l’Occident se “dé-civilise” aujourd’hui ? Assiste-t-on à une radicalisation de la société occidentale, tant en matière de violence du quotidien (criminalité) que de terrorisme ? A qui la faute ?
Gérald Pandelon : Il y a deux types de discours qui peuvent être tenus, selon que l’on se range dans le camp des réalistes, ceux qui analysent objectivement ce qu’ils voient et, de l’autre côté, les tenants d’un angélisme exterminateur qui, à force de naïveté mêlée d’idéologie, en viennent à légitimer à leur insu les crimes les plus abominables. Les réalistes constateront effectivement l’émergence d’une décivilisation, qui se décline en plusieurs points. La notion de “dé-civilisation” peut être abordée en fonction de critères reflétant une régression dans les structures sociales (montée de l’individualisme extrême ou repli identitaire tout comme une généralisation de la violence et sa banalisation) politiques (perte de légitimité des institutions et corruption grandissante), culturelles (une régression culturelle, tout comme un déclin des idéaux humanistes et la prévalence d’un relativisme moral), ou éthiques (une perte de respect pour la dignité humaine et par voie de conséquence une glorification de comportements violents). Les réalistes ont donc raison de constater un processus croissant de dé-civilisation, c’est dire tout simplement de déclin objectif. Sait-on suffisamment par exemple qu’un étudiant inscrit aujourd’hui en Master 2 de lettres modernes (Bac + 5) commet plus d’erreurs en grammaire et syntaxe qu’un élève de Seconde (Bac – 2) sous la III ème République ? Qui peut encore décemment parler de progrès de l’esprit humain en-dehors des histrions qui nous gouvernent ? Car la “dé-civilisation” est un processus cumulatif et multiforme, impliquant un affaiblissement des valeurs, institutions et structures qui maintiennent la cohésion sociale et le progrès humain. Si ces critères sont observables, ils ne signifient pas toutefois une régression irréversible : l’histoire montre que des sociétés ont pu surmonter des périodes de crise par des réformes ou des renaissances culturelles et politiques. A l’inverse les tenants de l’idéalisme inconditionnel vous expliqueront qu’il s’agit moins d’une dé-civilisation que d’une transformation. Selon eux, la perception de la violence ne serait que subjective et l’insécurité qu’un sentiment. Il s’ensuit que les médias amplifieraient la perception d’une montée de la violence. Dans cette perspective, l’individu ne serait jamais responsable de ses actes, la faute étant systématiquement imputable aux politiques publiques inefficaces pour intégrer certaines populations et à des mesures de déradicalisation mal ciblées. Autrement dit, la situation n’aurait rien de dramatique pour ceux qui ne croient pas ce qu’ils voient mais en définitive voient ce qu’ils croient.
Peut-on, selon vous, inverser la marche des choses ? Quelles sont les réponses qu’il est encore possible de formuler pour limiter la casse ?
Gérald Pandelon : Le fait de renforcer l’éducation en sensibilisant dès le plus jeune âge à la tolérance et au vivre-ensemble constituerait un premier pas, tout comme la déconstruction des discours haineux et des théories complotistes à l’école ou ailleurs. Ce type de discours devrait être sanctionné immédiatement avec la plus grande fermeté pour éviter les drames que notre pays a connus (décapitation de Samuel Paty). Car c’est la lâcheté qui devient in fine l’alliée objective des exactions à répétition. C’est pourtant plus que jamais de courage dont nous avons un urgent besoin et non de cette fuite en avant face à ce qui nous détruit. Dans cette veine, il devient prioritaire de réguler strictement les contenus violents ou extrémistes.
Raul Magni-Berton : Là encore, il y a deux enjeux. Quand on parle de violence et de terrorisme domestique, le facteur le plus important, c’est le désoeuvrement des assaillants potentiels, qui n’ont pas de possibilités financières. Pour limiter le recours à la violence, il est donc essentiel de mettre en place des politiques intérieures de prévention de ces phénomènes. En revanche, dans le cadre du terrorisme international, l’action doit se porter vers l’extérieur. Il faut tenir compte du fait que ce type de terrorisme est une attaque à proprement parler. Nous n’avons l’habitude de subir des attaques militaires sur notre sol, mais force est de constater que les assauts terroristes constituent un type d’attaque à proprement parler… et qu’ils apparaissent inévitables aussi longtemps que nous serons engagés dans un conflit avec un pays musulman. La seule solution dont nous disposons, c’est donc de mettre en place une sécurité efficace. On ne peut pas espérer remédier au mal à sa cause ou le prévenir – sauf à mener choisir des politiques très pacifiques -, seulement désamorcer les attentats potentiels par des politiques sécuritaires fortes et une information sur les risques à l’ensemble de la population.